La CROATIE du Sud    Le MONTENEGRO    L' ALBANIE (Nord)

Voyage du 08 Septembre au  06 Octobre 2019

Dans un premier temps, nous traverserons l'Italie du Nord, la Slovénie, puis la partie côtière de la Croatie. Notre voyage débutera par les lacs de Plitvice puis le sud de la Croatie, la traversée de la Bosnie Herzégovine, avant le passage par Kotor au Monténégro pour rejoindre l'Albanie où nous aimerions passer près de 3 semaines.

Les mots ou expressions en rouge sont illustrés par les photos jointes.

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Dimanche 8 Septembre : Aix les Bains   -   Brescia (Italie)

                                                      Compteur au départ d'Aix-les-Bains : 5 852 km

Nous partons d’Aix-les-Bains à midi, direction Modane, par l’autoroute, puis le tunnel du Fréjus (60,40 € le passage, pour les camping-cars). Puis traversée de l’Italie du Nord, par l’autoroute (c'est dimanche donc peu de circulation) jusqu'à Brescia, via Torino (A4), Alessandria, Piacenza. Nous sortons à Brescia Centro : vers 17h15, pour nous arrêter à l’« Agriturismo Cascina Maggia » (hôtel, restaurant, pizzeria et accueil de camping-cars), sur une aire fermée, avec électricité, eau, et vidanges.

Très bon accueil.

GPS Agriturismo Cascina Maggia (Brescia) :  N 45° 30’ 44.25’’     E 10° 14’ 08.01’’

                    Etape journée : 482 km

Lundi 9 Septembre : Brescia - Sistiana (juste avant Trieste) 

Nous partons vers 10h30, pour reprendre l'autoroute, direction Venezia, (que de camions !) puis Trieste, pour sortir à Trieste Sistiana, et nous rendons au Camping Village Mare Pineta à Sistiana (ACSI). Très beau camping qui surplombe la mer, avec la Slovénie juste en face. Bon accueil.

Camping Village Mare Pineta (Sistiana) :  N 45° 46’ 21’’     E 13° 37’ 28’’

                    Etape journée : 318 km

La CROATIE

>> vous trouverez la présentation du drapeau, du pays et de la monnaie <<

au début du récit sur notre 1er voyage en Croatie.

Cliquer sur l'onglet "La Croatie (septembre 2017)" dans la page d'accueil.

Mardi 10 Septembre : Sistiana - Korana (nord des lacs Plitvice (plitvitché) en Croatie) (avec traversée de la Slovénie)

Nous partons vers 10h50, reprenons l'autoroute direction TRIESTE, puis direction RIJEKA, passage de la douane slovène, puis direction RIJEKA, Kozina, Rupa, par la nationale (cet itinéraire ne nécessite pas l'achat d'une vignette en Slovénie). Puis autoroute jusqu'à RIJEKA puis direction KRK.

Nous prenons ensuite la « Magistrale » E65.

La Magistrale, c'est cette route qui longe la côte Dalmate du nord au sud de la Croatie, et même au Monténégro. Elle est parfois sinueuse et la vitesse y est souvent réglementée. Mais, coincée entre mer et montagne, cette route offre des points de vue et paysages fabuleux sur les belles îles et des villages typiques de Croatie.

Direction Senj, puis traversée du massif du Velebit, et direction Otocac. A la sortie d'Otocac, direction Vrelo (S2), avant de prendre la N1 direction Plitvicka Jezera (nom du Parc National des Lacs). Nous arrivons au camping Korana vers 18h.

A noter qu'une navette part du camping vers 9h15 demain matin pour le site des Lacs.

Camping Korana :  N 44° 57’ 00.81’’     E 15° 38’ 29.51’’

                    Etape journée : 293 km

Mercredi 11 Septembre : Korana -Korenica (sud des lacs de Plitvice)

Pour le plaisir des yeux ...

Arrivés à ST3, nous reprenons le petit train qui nous ramène à ST2, station du départ, et nous regagnons le parking à pied.

A l'issue de ce périple, nous sommes mitigés quant au caractère grandiose de ce site. Il est vrai que cette succession de lacs et cette eau qui vient de partout et court sous forme de cascades de toutes sortes (mais maigres à notre goût) ont quelque chose d'unique. Mais on s'attendait aussi à voir des chutes d'eau impressionnantes avec des décors splendides, à l'image de celles vues il y a deux ans au parc de Krka (keurka) (nord de Sibenik). Toutefois nous ne regrettons pas d'être venu, car c'est à voir !

Nous reprenons le camping-car pour nous arrêter au camping Borjë (borillé), qui se trouve à 15 km de l’entrée sud (Entrée 2) du Parc national des lacs de Plitvice. C'est un grand parc qui s’étend sur une superficie de 6,5 ha, et peut accueillir environ 350 campeurs qui choisissent librement l’emplacement de camping souhaité.

A noter qu'un bus s'arrête devant le camping vers 9h15 le matin pour le site des Lacs.

Camping Borje (Korenica) :  N 44° 45’ 51.62’’     E 15° 41’ 16.41’’

                    Etape journée : 29 km

Jeudi 12 Septembre : Korenica - Lokva Rogoznica

Nous quittons le camping vers 10h30 et reprenons la route direction SPLIT par la E71, jusqu'à KNIN, puis direction SIBENIK. Nous découvrons la Croatie intérieure avec ses paysages de montagnes magnifiques. La frontière avec la Bosnie-Herzégovine est à quelques kilomètres, et la route parfois sinueuse mais très bonne. A SIBENIK, nous prenons la Magistrale E65 jusqu'à TROGIR.

Nous nous rendons au Camping ROZAC (que nous connaissons déjà) sur l'île Ciovo, mais malheureusement il est complet. Nous poussons un peu plus loin vers le camping Labadusa, très difficile d'accès aux camping-cars longs. Nous reprenons la route vers SPLIT, pour nous rendre au camping de STOBREC (stobretche). Complet ! Nous continuons vers OMIS, mais au camping Galeb, il ne restait que 3 places jouxtant … les sanitaires ! Nous repartons donc par la Magistrale (route côtière), et nous trouvons en route l'Autocamp Sirena (à Lokva Rogoznica), camping en terrasses jusqu'à la mer. Il ne reste qu'une seule place … celle du dernier arrivé ! Nous la prenons quand même car il est près de 18 h 30 et risquons de ne rien trouver plus loin.

Autocamp Sirena (Lokva Rogoznica)  :  N 43° 24' 21.2'' E 16°46' 38.65''

                    Etape journée : 310 km

Vendredi 13 Septembre : Lokva Rogoznica - Makarska

Toute la nuit le vent a soufflé très très fort et nous n'avons presque pas dormi.

... puis direction MAKARSKA, pour nous arrêter au Camping Riviera, très agréable, en bordure de mer. Fatigués, nous décidons de prendre quelques jours de repos, et de profiter de la mer.

Camping Riviera (Makarska) :  N 43° 18' 19.96'' E 17° 00' 27.55''

                    Etape journée : 27 km

Samedi 14 à Mercredi 18 Septembre : Makarska

Jeudi 19 Septembre : Makarska - Bijela  (près d' Hercej Novi (Monténégro) (avec traversée de la Bosnie-Herzégovine)

Nous franchissons la frontière avec la Bosnie Herzégovine, facilement, en montrant nos pièces d'identité. Sur les 35 km de traversée du pays, seule la ville de NEUM (neum) attire notre attention. 10 km plus loin, nous repassons une frontière avec la partie la plus méridionale de la Croatie.

Au loin, nous apercevons la ville de STON (stonne), avec sa citadelle et sa longue muraille. Nous la découvrirons au retour.

Le MONTENEGRO

En monténégrin se dit :       Plaque minéralogique :        Capitale :                Langue nationale :              Autres langues parlées :

Crna Gora (tserna gora)       MNE                                              Podgorica               Le monténégrin                   L'albanais, le croate, l'italien  

Son territoire est situé dans les Balkans. Il a, de façon approximative, la forme d'un losange ; il est bordé au sud-ouest par la mer Adriatique, à l'ouest par la Croatie, au nord-ouest par la Bosnie-Herzégovine, au nord-est par la Serbie, à l'est par le Kosovo et enfin au sud-est par l'Albanie.

Le territoire monténégrin s'étend depuis les hautes montagnes à la frontière avec la Serbie et l'Albanie, jusqu'à une étroite plaine côtière de deux à six kilomètres de large. Cette plaine s'interrompt abruptement au nord, à l'endroit où le Mont Lovcen et l'Orjen plongent dans les bouches de Kotor. Ainsi, bien que disposant d'un large débouché sur la mer, le pays ne dispose pas de port important en raison d'un littoral très accidenté.

La région karstique du Monténégro se situe à environ 1 000 m d'altitude, certaines parties montant à près de 2 000 m, comme le mont Orjen (1 894 m), point culminant des chaînes calcaires côtières. La vallée de la Zeta (rivière) est la zone la plus basse, avec une altitude d'environ 500 m. Le Monténégro possède quelques cavités naturelles.

Les montagnes du Monténégro comptent parmi les terrains les plus accidentés d'Europe et parmi les parties qui furent les plus érodées dans la péninsule balkanique pendant la dernière ère glaciaire.

Parmi les anciens drapeaux du pays, on trouve le tricolore rouge-bleu-blanc portant l'aigle royal en son milieu.

Entre 1945 et 1992, le Monténégro faisait partie de la République socialiste fédérale de Yougoslavie : son drapeau portait une étoile rouge en son centre.

Le drapeau monténégrin fut identique à celui de la Serbie entre 1945 et 1993 ; cette année-là, la tonalité du bleu fut éclaircie et le rapport des dimensions passa à 1:3 au lieu de 2:3.  

Son histoire est longue de plusieurs siècles en tant que colonie ottomane, duché semi-indépendant, puis principauté autonome, puis en tant que royaume indépendant en 1910, avant qu'il ne rejoigne le futur royaume de Yougoslavie en 1918. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est séparé de la Serbie et occupé par l'Italie qui en fait un gouvernorat. Après la fin de la guerre en Yougoslavie, le nouveau régime communiste le transforme en République socialiste du Monténégro, l'une des républiques fédérées de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.

Devenu un des deux États constitutifs de la République fédérale de Yougoslavie en 1992, il fait partie, après la dissolution de celle-ci en 2003, de la communauté d’États de Serbie-et-Monténégro, instaurée de façon transitoire.

En juin 2006, le Parlement du Monténégro proclame officiellement l’indépendance du pays et la dissolution de la communauté de Serbie-et-Monténégro, conformément au vœu des Monténégrins exprimés lors du référendum du 21 mai précédent.

L'Islande devient le premier pays au monde à reconnaître le Monténégro comme un pays indépendant et souverain. La Russie lui emboîte le pas, devenant ainsi la première grande puissance à le faire, suivie deux jours plus tard par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ainsi que la Serbie.

Le 22 juin suivant, le Monténégro devient le 56 è État membre de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, puis le 28 juin, il est admis en tant que 192 è État membre de l’Organisation des Nations unies.

Le 15 décembre 2008, le Monténégro présente sa candidature à l'Union Européenne. L'euro était déjà la monnaie locale de facto avant même l'indépendance du pays.

Le Monténégro devient le 29 è membre de l'OTAN le 5 juin 2017.   

Son unité monétaire est l'euro (€), depuis 2002. Cette décision a été prise de manière unilatérale, sans accord formel avec l’Union Européenne ; le Monténégro ne fait donc pas officiellement partie de la zone euro (demande d'adhésion à l'UE faite en 2008, et toujours pas acceptée).   

Divers :

Pièce d'identité : Les Français amenés à entrer sur le territoire monténégrin ou à le quitter doivent s’assurer qu’ils sont en possession d’un document de voyage en cours de validité (carte d’identité ou passeport).   

Ambassade de France au Monténégro                                 Tel : +382 20 655 348 

98 George Washington Blvd 81000 Podgorica                                       Courriel : ambafrance@ambafrance.co.me

                                                                                                                             Site Web : https://me.ambafrance.org/

 Nos d'urgence au Monténégro 24 h/24 :     Police 122        Pompiers 123        SAMU : 124

Vendredi 20 Septembre : Bijela - Ulcinj (ulsigne)

Départ du camping vers 9 h 45, sans problème. Nous rejoignons la route 2, pour contourner les Bouches du Kotor. C'est en fait une baie composée de quatre golfes qui s'enfoncent de 28 km dans les terres (patrimoine UNESCO). Les paysages sont magnifiques et chaque virage nous offre un nouveau décor, que l'on peut admirer grâce aux nombreuses aires d'arrêt. En route nous passons à KOTOR, cité médiévale, et apercevons sa citadelle et ses remparts. La ville est complètement bloquée par une nuée de voitures, cars, motos, et malheureusement il est impossible de se garer. Kotor et les Bouches de Kotor constituent le principal site  touristique  du Monténégro (pour preuve la noria de bus de tous les pays et de bateaux déversant des quantités de touristes).

Puis nous longeons le second joyau touristique du pays qui est la Riviera monténégrine, malheureusement défigurée parfois par de nombreuses constructions, souvent imposantes, destinées aux touristes, ou aux investisseurs. A BUDVA ou à  BAR, on se croirait à Monaco !

Deux remarques :

- il est navrant de voir une si belle région polluée par de véritables dépôts d'ordures en bordure de route. En Grèce, ce phénomène nous avait déjà interpelés, il y a quelques années, mais au Monténégro, c'est encore pire (sauf dans les villes très touristiques!) 

- au Monténégro, les prix des carburants sont les mêmes partout. Pas besoin de chercher le moins cher (à ce jour, le prix du diesel est à 1 € 21).

Camp Safari Beach (Ulinj) : N 41° 54' 18''   E 19° 15' 56''

                    Etape journée : 125 km

Samedi 21 Septembre : Ulcinj

Vers 11h30, nous allons sur l'immense plage de sable fin. L'eau est assez froide, mais l'envie de nager reste intacte.

En fin de journée, nous constatons que la météo annonce de la pluie pour demain soir. Nous partirons donc demain matin, pour profiter de notre premier jour de découverte de l'Albanie.

Dimanche 22 Septembre : Ulcinj - Shengjin (chen-yin) en Albanie

Donc, nous repartons vers 11 h, le plein de gasoil fait. Nous prenons la direction de SHKODRA (schkodra) (ou SHKODER), pour nous diriger vers la frontière avec l'Albanie. Cette route est belle, et, contrairement à la route côtière, parfaitement propre et dénuée de détritus sur les bas-côtés. Les touristes ont certainement une large part de responsabilité dans cette pollution de la route de bord de mer. Nous arrivons à la frontière où une double file de voitures attend déjà. Nous mettons presque une heure pour passer. Chaque papier du véhicule et chaque identité des passagers sont rentrés dans un ordinateur par le même douanier, … la file d'attente s'explique. Mais nous sommes aussi hors Union Européenne, tout comme au Monténégro.

Quinze jours après notre départ, nous faisons nos premiers tours de roue en Albanie. Nous sommes très à l'intérieur des terres, le décor est toujours aussi impressionnant, au pied de ces hautes montagnes arides. On ressent déjà la simplicité dans laquelle vivent les habitants. Nous nous dirigeons vers LEZHË (lièjeu) puis SHENGJIN. La route est assez bonne, la signalisation très claire, mais attention aux automobilistes albanais, et aux animaux de toutes sortes qui se promènent, paissent ou dorment sur le bas côté.

L' ALBANIE

En albanais se dit :               Plaque minéralogique :     Capitale :             Langue nationale :        Autres langues parlées :

Shqipëria (chkipéria)          ALB                                                Tirana                      Albanais                                Le grec, l'italien, l'anglais  

L'aigle bicéphale est le symbole d'une Albanie religieusement divisée alors que les Albanais étaient divisés entre les chrétiens de tradition catholique et ceux de tradition orthodoxe. C'est l'Assemblée nationale de Vlora qui proclama l'indépendance de l'Albanie le 28 novembre 1912 et approuva le drapeau comme symbole de la nation albanaise.

L'aigle aux ailes ouvertes représente la Liberté, et le fond rouge représente le sang des patriotes qui ont donné leur vie pour

l'Albanie. Le régime communiste y ajouta une étoile jaune à cinq branches, qui fut supprimée par le premier parlement pluraliste albanais en 1992 après la chute du communisme.

Son territoire a des frontières définitivement fixées en 1919, à la suite du traité de Versailles.

L'Albanie est située en Europe du Sud, dans l’Ouest de la péninsule des Balkans. Elle possède une façade maritime à l'ouest, bordée par la mer Adriatique et la mer Ionienne, et partage des frontières communes avec le Monténégro au nord, le Kosovo au nord-est, la Macédoine du Nord à l'est et la Grèce au sud.

Sa capitale est Tirana et sa langue officielle est l'albanais. L'Albanie fait actuellement partie de l'OTAN et a officiellement déposé, le 28 avril 2009, sa candidature pour faire partie de l'Union Européenne. De nombreux albanophones vivent par ailleurs en dehors de ses frontières : dans les Balkans, l'albanais compte 7 millions de locuteurs ; des minorités albanaises autochtones existant dans les pays voisins ; d'autres communautés issues d'une émigration récente existent en Europe occidentale et aux États-Unis.   

Son histoire remonte à l'Antiquité où l'on relève les premiers signes de peuplement de l'Albanie. Puis au 2 è siècle av. J.-C., l'Albanie fut reprise des mains des Grecs par les Romains, le pays intégra l'Empire romain et en devint une province. Ancien pays formé au Moyen Âge (15è siècle), l'Albanie a connu une occupation ottomane de quatre siècles et a accédé à l'indépendance en 1912.

Après la Seconde Guerre mondiale, en janvier 1946, l'Albanie devient une République populaire (communiste). Elle passe alors sous la coupe d'un régime très dur, qui se distingue en prenant parti pour Pékin dans le conflit qui oppose les communistes chinois aux communistes soviétiques, à la fin des années 1950.

Après la sinistre dictature du leader en place, Enver Hoxha, mort en 1985, les Albanais se mettent à rêver d'une vie normale au sein de l'Europe et, dans les années 1990, adoptent non sans d'immenses difficultés un régime politique de type démocratie parlementaire.

L'Albanie (en albanais : Shqipëria, littéralement « pays des aigles ») est aujourd'hui une république au peuple fier, très attaché à ses traditions, et qui mérite mieux que l'ignorance et les stéréotypes dont elle faisait l'objet. Elle prend  conscience qu'elle possède des richesses inestimables, avec ses hautes montagnes enneigées (le tourisme d'hiver de demain) et son splendide littoral (qui commence à être la destination phare du tourisme d'été). Ce n'est par hasard qu'elle est surnommée "la perle des Balkans". 

L’Albanie a subie une dictature communiste de 1945 à 1990, dirigée lors de cette période pendant 40 ans par Enver Hoxha, qui faisait une fixation sur les bunkers. Il était persuadé que l’Albanie allait un jour être sur la ligne de front entre le bloc communiste et l’OTAN. Il en fit donc construire 750 000 ! (un pour quatre habitants). Ces bunkers, bien évidemment inutilisés, font partie de l'environnement et de l'histoire des albanais, qui n'hésitent pas les racheter pour les transformer en pièce d'habitation, bar, chambre d'hôte, ou les peindre.

Son unité monétaire est le lek (ALL, pluriel lekë). (Le lek est subdivisé en 100 qindarka qui ne sont plus en circulation.)

Il existe des pièces de 5 à 100 lekë et des billets de 100 à 10 000 lekë.

Le taux de change est variable, mais se situe autour de 100 ALL = 0,75 €   ou   1 € = 125 ALL

Pour aller vite, il faut diviser par 125 le montant en ALL pour avoir l'équivalent 

Divers :

Pièce d'identité : Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français en cours de validité sont dispensés de visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours.  

Section consulaire de l’ambassade de France en Albanie        Tél : +355 4 238 9700 

14 Rruga Skënderbej 1000 Tirana                                                   https://al.ambafrance.org 

Nos d'urgences en Albanie 24 h/24 :      Urgences générales : 112     Urgences médicales :  127

                                                                        Police routière 126      Police Secours 129       Pompiers 128

Lundi 23 Septembre : Shengjin 

Ce matin, le ciel est très chargé et il se met à pleuvoir. Deux jours de pluie sont annoncés. Nous les passerons ici, tranquilles, en attendant des jours meilleurs.

Mardi 24 Septembre : Shengjin - Molunat (Croatie)

Depuis 15 h hier, l'orage n'a cessé de gronder violemment jusqu'à 2 h cette nuit. Ensuite il a fallu dormir (un peu) avec le vacarme permanent des vagues venant s'éclater sur le bord ! Le matin (vers 10h30!) au réveil, le temps s'est amélioré, et nous envisageons se poursuivre notre route. Mais entre temps, nous apprenons qu'un violent séisme, la veille, a fortement endommagé la région de Tirana et Durrës, région que nous devions visiter. Le séisme a été ressenti dans un rayon de 250 km et des répliques sont même attendues. Pour éviter d'être bloqués avec notre grand camping-car, nous prenons la décision (sage !?!?) de rebrousser chemin vers la Croatie.

Adieu Tirana, la ville aux mille couleurs,

Adieu Krugë, avec sa citadelle et son bazar réputé,

Adieu Berat, la ville aux mille fenêtres,

Adieu Apolonia, le site de vestiges grecs,

Adieu Butrint, l'ancienne cité grecque,

Adieu la Riviera albanaise, …

Nous reprenons la route vers la frontière avec le Monténégro.

Nous poursuivons jusqu'à HERCEG NOVI, afin d'essayer à nouveau de trouver (avec GPS) le camping Zelenika, et apprenons qu'il n'existe pas ou plus !!!

Nous nous dirigeons donc vers Molunat, dans l'extrême pointe sud de la Croatie. Après un rapide passage à la frontière croate, nous arrivons, de nuit, à Molinat (AutoKamp Marinero avec toilettes, douches, électricité, wifi), quelques mètres avant le camping Adriatica.

Autokamp Marinello (Molunat) : N 42° 27' 13.30'' E 18° 26' 04.99

                    Etape journée : 197 km

Mercredi 25 et Jeudi 26 : Molunat

Nous profitons pleinement de ce charmant petit havre de paix, en nous promenant et nous baignant à souhait.

Vendredi 27 Septembre : Visite de Dubrovnik

Un bon plan : à côté de l'Autocamp, un bus de ligne part à midi pour Dubrovnik (vieille ville), et repart à 20h10 de Dubrovnik, 38 kunas/personne (environ 5,50 €) pour 1h de trajet. Quand on voit les prix exhorbitants des stationnements (presque impossibles) à et aux abords de Dubrovnik, on n'hésite pas.

Nous partons donc à midi, direction Dubrovnik, la « Perle de l'Adriatique » (patrimoine UNESCO), avec ce bus de ligne. Tout le long, nous le partageons avec des locaux qui vont, reviennent du travail, au collège, au lycée … Immersion dans la vie locale.

Le chauffeur, très sympathique, nous indique quand descendre. Nous sommes bien au dessus de la vieille ville. Nous descendons un long escalier indiqué Stari Grad (vieille ville) qui nous conduit à la porte Pile, la principale des 3 entrées, percées dans de grands remparts.

... avec de droite à gauche les différents monuments avec entre autres la grande fontaine d'Onofrio, l'église St Sauveur, le monastère Franciscain, le palais Sponza, la tour de l'Horloge, le palais des Recteurs, la cathédrale de l'Assomption de la Vierge, le collège des Jésuites.

Au premier abord, nous trouvons que certains bâtiments mériteraient bien un nettoyage qui les mettraient plus en valeur.

Nous arpentons donc les ruelles du bas, pour constater que comme dans la rue principale, et partout d'ailleurs, les restaurants avec terrasses, bistrots, glaciers, magasins de souvenirs pullulent.

En fin d'après-midi nous montons vers la porte Buzë. Dégustation de calamars grillés dans un petit resto, avant de nous rendre un peu plus haut, au départ du Téléphérique (CableCar), où le bus doit nous reprendre à 20h20 pour nous ramener à Molunat, notre coin si tranquille !

Samedi 28 Septembre : Molunat

Nous profitons encore pleinement de ce charmant petit havre de paix, (promenade, baignades, lecture).

Dimanche 29 Septembre : Molunat - Orebic

Nous quittons notre petit paradis vers 11h, direction Dubrovnik par la D8.

Nous profitons des vues magnifiques que nous offre la route du bord de mer. Nous retrouvons la Croatie et ses multiples îles. On quitte la D8 pour nous diriger vers STON (staonne), petite ville de l'isthme de la presqu'île de Peljesac. Nous contournons la ville et nous nous arrêtons pour observer sa célèbre vieille muraille (7 km de long) qui la domine. Elle fut édifiée en 1357, par la république de Dubrovnik pour protéger de la menace ottomane les précieuses salines qui jouxtent la ville.

Camping Nevio (Orebic) : N 42° 58' 51'' E 17° 11' 55''

                       Etape journée : 153 km

Nous poursuivons notre périple sur une route qui serpente au milieu d'une quantité de vignobles. Puis nous franchissons une montagne aride, avant de descendre sur OREBIC, où nous regagnons le camping Nevio (ACSI), en bordure de mer, en étages, mais très accessibles. Nous nous installons.

Lundi 30 Septembre : Orebic

Nous apprenons qu'un bateau-bus passe tous les matins à 9h30 à l'embarcadère du camping pour emmener les passagers à KORKULA (ville située sur l'île de Korkula, en face de nous). Ce sera donc pour demain matin. Nous passons la journée à reconnaître les lieux, aller à la mer et nous détendre. Malheureusement mon pc tombe en panne (écran noir). J'attendrai notre retour à la maison pour poursuivre ce récit. Il ne nous reste plus que le téléphone pour consulter internet.

En fin d'après-midi, nous sommes surpris de voir, à 300 m du bord, passer un gigantesque bateau de croisière, ce qui nous confirme que cette région est hautement touristique.

Mardi 1er Octobre : Orebic

Comme convenu, à 9h30, nous sommes à l'embarcadère du camping. Nous attendons 20 minutes mais aucun bateau n'arrive (nous apprendrons par la suite qu'il ne passe que les lundis, mercredis et vendredis !). Nous retournons au camping-car et partons donc pour le port d'Orebic, afin de prendre, à pied, le ferry régulier. Au guichet des ferrys, une employée « porte de prison » nous informe que le ferry pose les passagers à 3 km de Korkula. Avec 3 km à pied à l'aller, 3 km au retour, plus la visite de la ville, cela fait beaucoup (jamais cette personne ne nous a parlé d'un passage quotidien du bateau-bus pour les piétons, dont nous avons appris l'existence plusieurs jours après). Nous revenons donc déçus au camping. La météo annonce un temps exécrable pour mercredi et jeudi. Nous décidons donc de rester jusqu'à vendredi pour prendre le bateau-bus au camping.

Mercredi 2 Octobre : Orebic

Ce matin le temps est maussade, et nous essuyons un gros orage de 11h à midi. Puis, le ciel se dégage, le soleil apparaît. Fichtre météo !!! Nous passerons l'après-midi à la mer quand même !

Jeudi 3 Octobre : Orebic - Zaton

Cette nuit, à nouveau, un violent orage s'est abattu sur toute la région, et ce matin le vent et la pluie persistent, et la mer est démontée. Nous partirons donc ce matin, sans aller à Korkula, car vu l'état de la mer, le bateau ne passera pas demain.

Nous regrettons de ne pas pouvoir aller visiter Korkula : c'est une vieille ville médiévale avec un cachet particulier, et une structure en arrêtes de poissons : une rue centrale, et des rues transversales courbes pour se protéger des vents de mer.

Nous reprenons la direction de Ston, quittons la presqu'île de Peljesac, pour retrouver la Magistrale, direction Sibenik, Split. Le ciel est très menaçant. Une pluie diluvienne s'abat sur la région. La circulation devient difficile sur cette route sinueuse. Avant Sibenik, nous prenons l'autoroute A1, direction Zagreb, Zadar. Un fort vent de côté se fait sentir, et nous sortons à Zadar 2 Aéroport (sortie 18). De là, nous passons à Murvica pour regagner Zaton, et nous rendre au camping Holiday Resort (ACSI), que nous avions beaucoup apprécié lors d'un précédent voyage.

Camping Holiday Resort (Zaton) :  N 44° 13' 41'' E 15° 10' 9''

                    Etape journée : 393 km

Vendredi 4 Octobre : Zaton - Omisalj

A 10 h 30, nous reprenons la route, sous un grand soleil mais … 17 ° ! Direction NIN (à voir), puis Razanac, où nous prenons la 106 pour retourner sur l'île de Pag.

Camping d'Omisalj :  N 45° 14' 01.07'' E 14° 33' 09.01''

                    Etape journée : 191 km

Samedi 5 Octobre : Omisalj - Cremona (Italie)

Finalement, la nuit fut agréable, sans bruit. Nous repartons, refranchissons le pont (gratuit), avant de prendre l'autoroute qui contourne Rijeka (ville qu'il faut éviter), et nous amène à Rupa, où nous liquidons nos derniers kunas dans une épicerie. Nous traversons la Slovénie par la 7 (pas de vignette nécessaire sur cette route). Plein de gasoil (1,26 € le litre) avant de passer en Italie.

Camping du Parco al Po (Cremona) :  N 45° 07' 30.64'' E 10° 00' 27.94''

                    Etape journée : 477 km

Dimanche 6 Octobre : Cremona - Aix-les-Bains (France)

Nous reprenons la A21, (Piacenza, Torino) puis la A32 de Torino au tunnel du Fréjus. A sa sortie, nous empruntons la D906 jusqu'à St Jean de Mne, puis la D1006 pour rejoindre Aix-les-Bains.

                    Etape journée : 434 km                                                    soit un total de 3744 km

FIN

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                                                                                            Michel et Evelyne